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mercredi 6 juin 2012

Jérôme Garcin est de retour


Rencontre avec Jérôme Garcin
vendredi 15 juin 2012
au Jardin des Plantes de Saumur à 20 h 15


La Maison des Littératures aime inviter plusieurs fois des écrivains avec qui des liens forts se sont créés ; c'est le cas de Jérôme Garcin, qui a accepté en 2008 d'être le parrain de l'association. Il était revenu en 2010 pour quelques dédicaces à la librairie Le livre à venir.
Nous sommes très heureux de l'accueillir à nouveau cette année, pour une rencontre autour de l'ensemble de ses livres.En plus d’être journaliste (Le Masque et la Plume sur France-Inter, pages culturelles du Nouvel Observateur) Jérôme Garcin est écrivain, auteur d’une douzaine de livres, presque tous publiés chez Gallimard, essentiellement des récits, mais aussi des romans, des essais, auxquels s’ajoutent des entretiens, des collaborations diverses, des directions d’ouvrages
La Maison des Littératures souhaite que cette soirée, animée par Albane Gellé, ressemble à une conversation avec lui, autour de l’ensemble de ses livres. Cette conversation sera interrompue par des petits moments de lectures, où Jérôme Garcin nous lira des extraits de son choix.
Son dernier livre, Olivier, est un récit adressé à son frère jumeau, perdu à l’âge de 6 ans. Comme dans la plupart de ses livres, il s’agit de rendre hommage, de laisser des traces de l’autre, rencontré, aimé, pour qu’il ne meure pas tout à fait. Parce que Jérôme Garcin sait que « la littérature prolonge la vie des disparus et empêche les vivants de disparaître. »
Jérôme Garcin est cavalier aussi, et un certain nombre de ses livres disent son amour du cheval et la place importante de cet animal dans sa vie. Depuis La chute de cheval, Perspectives cavalières, Cavalier seul, Bartabas, roman, il a publié L’écuyer mirobolant en 2010, qui raconte l’histoire de l’écuyer Etienne Beudant, au siècle dernier.

Un petit extrait tiré de L'écuyer mirobolant 

"C'est si simple le bonheur pensait la cavalière en équilibre; c'est, loin des grondements du monde, quelque part entre le ciel et la terre. On se baisse pour éviter les branches basses, on se couche sur l'encolure, on écoute son cheval plus qu'on ne le mène, on écrase les taons qui se fixent sur ses épaules, on lui parle, on se parle, on ferme les yeux au galop, on les rouvre en pleine lumière, et on sent sous ses cuisses vibrer une montagne de muscles, une mer de tendresse. Elle avait le sentiment d'être inatteignable et invulnérable."