dd

mercredi 19 septembre 2012

Revue de presse

Vous trouverez ci-après le billet du secrétaire de l'association, Claude Guichet, ainsi que la copie des trois articles parus pour le week-end. Nous espérons qu'ils vous rappelleront de bons souvenirs ou vous ferons regretter de n'y avoir pas participé.



Cette 6ème édition des Poétiques au Jardin de Saumur a commencé le vendredi soir sous le signe de Laliberté , pleine de finesse, de malicieuse délicatesse et prénommée Sylvie. Un souffle léger, rafraichissant  nous venait directement du Québec avec un duo de guitaristes qui prenaient à l'évidence un grand plaisir à mêler leurs accords à cette douce voix animée d'une gestuelle à la fois drôle et "faussement" naïve. Cette soirée fut "formidable" comme les deux journées qui allaient suivre. Dès le samedi matin, les éditeurs, la librairie "Le livre à venir" et la Médiathèque de Saumur  installaient leurs tables sur la pelouse verte, bien à l'ombre des arbres pour tenir les livres de poésie et autres nouvelles bien fraîches .     
Les lectures et rencontres avec les auteurs, éditeurs et artistes allaient s'enchainer selon le programme prévu agrémenté d'intermèdes musicaux par Elena et Laura le samedi et par la classe de saxophone de Catherine Duchêne de l'Ecole de Musique de Saumur le dimanche et l'espace enfants animée par Nadine Decorce pour laisser toute tranquillité aux parents. 
Ce fut un beau et lumineux week-end , plein de belles rencontres où les regards pétillaient et  où les oreilles dressées captaient la musique de la langue d'une Caroline Sagot-Duvauroux, toute empreinte du Causse Méjean, d'une Annie Peltier et sa fabuleuse "chaise végétale", d'un Fabien Sanchez , fabuleux conteur, d'Antoine Mouton , brûlant du feu de sa jeunesse, du peintre internationalement reconnu et aussi dessinateur, graveur, poète,  Gérard Titus-Carmel dialoguant avec Antoine Emaz et en clôture de la manifestation le timbre grave et cristallin d'un Didier Sandre qui résonna longtemps encore dans le temple naturel du Jardin des Plantes .  Et "tout ça gratis", au coeur de Saumur, dans un de ses plus beaux écrins !  Un grand merci à toutes celles et à tous ceux qui ont contribué d'une façon ou d'une autre au succès de cette édition et dernier clin d'oeil à  Sylvie Laliberté pour nous avoir laissé cette phrase pleine de bon sens "Tout le monde adore ce qui est loin, très loin. Et si on est allé, loin, très loin, cela est une preuve de quelque chose. Alors que si on est allé près, tout près, c'est qu'on est allé nulle part. Moi je dis que de rester là, tout près, cela peut demander beaucoup de courage, autant de courage que d'aller visiter les lions dans la forêt."  extrait de son livre "Je suis formidable mais cela ne dure jamais très longtemps" aux Editions Les 400 coups.  

 Claude Guichet